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La banque centrale du Liban, un « Etat dans l’Etat » opaque et intouchable

30
NOVEMBER
2020
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L’institution monétaire, soupçonnée d’avoir orchestré une ingénierie financière ayant bénéficié à l’élite du pays du Cèdre, cherche à se soustraire à l’examen de ses comptes et de ses pratiques.

Les bailleurs de fonds internationaux du Liban le réclament. Le président de la République, Michel Aoun, en fait une affaire personnelle. Le gouvernement d’Hassan Diab, qui avait lancé ce chantier en mars, continue de le soutenir bien qu’il soit démissionnaire depuis l’explosion du port de Beyrouth, survenue le 4 août. Pourtant, dans l’un de ces dysfonctionnements institutionnels dont le pays du Cèdre a la spécialité, l’audit juricomptable de la Banque du Liban (BDL, la banque centrale du pays), un élément-clé du sauvetage économique du pays, risque de ne jamais voir le jour.

Vendredi 20 novembre, le cabinet mandaté par le ministère libanais des finances pour mener à bien cette mission, la firme américaine Alvarez & Marsal, a jeté l’éponge, après que la BDL a refusé de lui ouvrir ses comptes, en arguant du secret bancaire. Son gouverneur, l’inamovible Riad Salamé, en poste depuis vingt-sept ans, résiste bec et ongles à cette opération, destinée à faire la lumière sur la faillite du secteur bancaire du pays, dont les pertes sont évaluées à 68 milliards de dollars (57 milliards d’euros).

 

 

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