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02 September 2020
"Pour le Grand Liban... Mr le président" ( Charbel Abdallah.)
Monsieur le président…
Mr le président,
C'est avec angoisse et douleur que je vous écris cette lettre, mais avec autant d'espoir en mon cher pays, le Liban.
 
Mon pays, ou plutôt notre pays est une victime et non pas un coupable. C'est la victime d'une compétition pour le pouvoir, d'un jeu international d'échecs dont les pions en sont les politiciens corrompus du Liban.
 
Ces derniers sont des fils qui permettent la manipulation du futur de ce pays. Le peuple a été trompé plusieurs fois et a élu pendant une trentaine d'année les mêmes politiciens responsables de la destruction de notre cher pays, et malheureusement une grande partie pourrait les réelir pour une somme modeste d'argent.
 
Nous sommes un peuple appauvri par les politiciens que nous avons choisi, nous étions aveugles pendant longtemps et la vérité nous était étrangère. Mais il nous reste de l'espoir.
 
Notre président, Michel Aoun, est malheureusement incapable de lutter seul contre la corruption car il est restreint à des pouvoirs incapables de restaurer la justice dans un pays assez corrompus.
 
Mr le président, je suis un Libanais de 19 ans qui souhaite rester en son pays malgré les grands défis et difficultés sociales, sécuritaires et financières qui lui font face. Je souhaite vivre en paix, mais reconnait que la route en est difficile et assez longue. Je ne vous demande pas de faire l'impossible, mais uniquement d'aider notre cher président à surmonter les difficultés et à vaincre les demons du Liban ainsi que ceux du monde entier qui se regroupent pour essayer de mettre terme à sa lutte contre eux.
 
J'en ai pleine confiance en vous Monsieur Macron, ainsi qu'en Général Aoun.
 
Concernant votre visite à Jaj le 1er septembre pour fêter le centenaire du Grand Liban, je voudrais bien vous dire :
Mr le président,
Nous avons vécu dans ce territoire, nous sommes les fils de ce village, notre sang a arrosé ces cèdres. 
Vous venez aujourd'hui planter un autre cèdre; soyez sûr qu'il sera bien traité en espoir d'un Liban maître de soi, libre et indépendant.
 
Je vous éprouve autant de respect et de gratitude.
 
Merci bien,
Charbel Abdallah.