Le Conseil politique du Courant patriotique libre a tenu sa réunion périodique sous la présidence du député Gebran Bassil, a discuté de son ordre du jour et a publié la déclaration suivante :
Le Conseil politique du Courant estime que le sort des armes de la résistance est une question urgente en raison des engagements pris par le Liban dans l'accord de cessez-le-feu et conformément au discours d'investiture et à la déclaration ministérielle du gouvernement.
Le Courant réaffirme ses principes fondamentaux, à savoir que les armes doivent être limitées à l'armée libanaise et aux institutions de sécurité, et que leur utilisation doit être réservée à l'État, l'armée devant recevoir les armes de la résistance afin de renforcer la puissance défensive du Liban. Par conséquent, ces armes ne doivent pas être détruites ni retirées au Liban, mais doivent être utilisées pour renforcer la puissance de l'armée et du Liban dans la défense de sa souveraineté et de son territoire.
Il considère que la poursuite de l'arrogance israélienne, le refus de respecter le cessez-le-feu et la poursuite de la violation de la souveraineté libanaise constituent un comportement délibéré visant à entraver les solutions, ce qui donne des raisons ou des prétextes pour ne pas remettre les armes avant le retrait israélien, la cessation des agressions et la restitution des prisonniers.
Le Courant rappelle que la question du retour immédiat des réfugiés syriens doit faire partie de la solution qui comprend la stabilisation des frontières terrestres du Liban avec Israël et la Syrie et l'exploitation des richesses naturelles du Liban, à savoir l'eau, le pétrole et le gaz.
Le Courant estime qu'il est du devoir de la résistance de réaliser l'objectif de l'exclusivité des armes entre les mains de l'armée libanaise, dans laquelle s'engagent toutes les composantes du Liban, et que la décision de défendre le Liban doit également être l'exclusivité de l'État, dont le Hezbollah fait également partie.